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Britney Spears serait bientôt à nouveau « free » (libre). Le père de la chanteuse renonce à continuer d’assumer sa tutelle, selon de nouveaux documents juridiques déposés jeudi 12 août devant le tribunal des successions de Los Angeles (Californie).
Il s’agit d’un revirement pour celui qui avait d’abord dit qu’il contesterait la procédure juridique engagée par Britney Spears, 39 ans, pour lui retirer cette tutelle controversée, qui confère à son père tout contrôle sur ses finances depuis 2008.
« Est-ce qu’un changement de tuteur maintenant est dans l’intérêt de Mme Spears ? C’est hautement discutable », écrivent les avocats de son père dans leur document, selon le New York Times. « Néanmoins, bien que M. Spears soit la cible d’attaques acharnées et injustifiées, il ne pense pas qu’une bataille publique avec sa fille sur son rôle de tuteur soit dans le meilleur intérêt » de la chanteuse.
Treize années sous la tutelle de son père
L’avocat de la star de la pop, Mathew Rosengart, a salué l’annonce dans un communiqué cité par les médias. « Nous sommes heureux que M. Spears et son avocat aient aujourd’hui admis dans un document juridique qu’il devait être retiré. Justice est faite pour Britney », a-t-il dit.
L’avocat promet malgré tout de « continuer notre enquête énergique sur le comportement de M. Spears, et d’autres, ces 13 dernières années, pendant qu’il récoltait des millions de dollars des biens de sa fille ».
Britney Spears avait été placée sous tutelle en 2008 en raison d’inquiétudes pour sa santé mentale, après une descente aux enfers très médiatisée. Depuis des années, une armée de fans milite sur les réseaux sociaux (mais aussi parfois dans la rue avec des rassemblements) pour « libérer » la chanteuse, décortiquant le moindre de ses gestes et disant y voir des appels à l’aide.
Britney Spears a imploré cet été un tribunal de Los Angeles de lever la tutelle, la qualifiant d’« abusive ». Fin juin, la chanteuse avait avoué être « traumatisée » et « déprimée ».
Durant une vingtaine de minutes, parlant de manière ininterrompue avec un débit extrêmement rapide, elle avait assuré avoir dû prendre des médicaments pour contrôler son comportement, ne pas avoir été autorisée à prendre des décisions concernant ses amitiés ou ses finances, et ne pas avoir pu se faire retirer un stérilet alors qu’elle souhaitait avoir d’autres enfants.
via LeMonde
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