

Des équipes de pompiers et des avions bombardiers d’eau combattaient, lundi 23 août, deux nouveaux incendies, dans le sud de l’île d’Eubée et au nord-ouest d’Athènes. Sur l’île située en face de l’Attique, le feu de forêt qui s’est déclaré lundi matin se déplaçait vers la station balnéaire de Marmari, où les autorités préparaient une évacuation de la population par bateau, selon l’agence de presse grecque ANA. Il y a deux semaines, plus de 50 000 hectares avaient déjà été ravagés par les flammes dans le nord de l’île.
Lundi midi, un deuxième incendie s’est déclaré à Vilia, à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest d’Athènes, dans une forêt dense qui avait déjà brûlé pendant six jours la semaine dernière, avant que l’incendie ne soit maîtrisé samedi. La police grecque a décidé d’interrompre la circulation sur une partie de l’autoroute dans cette zone et a évacué deux villages par précaution.
« La bataille contre les feux continue partout où il y a un front », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Yannis Oikonomou, lundi. La protection civile avait annoncé, dimanche, un « risque très élevé » d’incendies pour le lendemain dans de nombreuses régions de Grèce. Plus de 116 000 hectares sont partis en fumée en Grèce depuis la fin du mois de juillet, donnant lieu à des scènes d’apocalypse.
Des centaines de pompiers déployés au début du mois d’août
Des centaines d’habitations et de petites entreprises ont été détruites sur l’île d’Eubée, dans une partie du Péloponnèse et dans la grande périphérie d’Athènes lors des incendies survenus au début du mois d’août. Trois personnes ont perdu la vie en raison de ces feux. « Nous avons déjà commencé à réparer les dégâts et à apporter un soutien pratique aux personnes sinistrées », a assuré M. Oikonomou.
Des pompiers déployés par centaines, avec des renforts venus de l’étranger, étaient restés mobilisés face aux risques de résurgence des incendies sur l’île d’Eubée, la région la plus durement frappée par ces feux, et dans la région d’Arcadie, au centre de la péninsule du Péloponnèse, des vents très forts étant prévus. Les incendies qui se multiplient à travers le globe sont associés à divers phénomènes contre lesquels ont mis en garde les scientifiques en raison du réchauffement de la planète.
Selon eux, les canicules à répétition en sont un marqueur sans équivoque et les vagues de chaleur sont appelées à se multiplier, à durer plus longtemps et à s’intensifier : une combinaison idéale pour l’apparition de feux.
via LeMonde
via DakarXIbar